L’Etat veut booster les mécanismes d’aide aux jeunes agriculteurs
Le ministre de la l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid- Ahmed Ferroukhi a annoncé, à Béjaïa, que " Le gouvernement a appuyé l’idée de développer à travers les caisses de mutualité agricole de nouveaux instruments qui soient orientés vers les jeunes agriculteurs et éleveurs. Ce qui permettra de trouver les voies et moyens de les intégrer, en leur facilitant l’acc ès aux crédits ".
Le ministre a indiqué en outre en marge d’une visite de travail effectu ée dans la wilaya que la mise en place " dans les semaines à venir ", de nouveaux mécanismes d’aide aux petits agriculteurs afin de les intégrer dans un projet global de développement. Il est utile de rappeler que plus de 60% des projets Ansej concernent l’agriculture Ainsi l’Etat encourage avec des aides nécessaires pour permettre aux jeunes qui s’intéressent à ce secteur, de travailler la terre. La modernisation de l’agriculture permettra d’assurer la sécurité alimentaire du pays. Il faut aussi savoir que grâce au travail des agriculteurs, les Algériens consomment plus de 72% des produits provenant de nos exploitations agricoles. Ce qui tradut bien l’effort de l’État en matière d’irrigation. Le ministère est le seul département à avoir réalis é un taux de croissance à deux chiffres (11% de croissance durant les cinq dernières années). Il n’y a pas un seul secteur qui participe à hauteur de 9,5% au PIB comme le secteur de l’agriculture et il n’y a pas un seul secteur qui produit autant que l’agriculture qui a atteint un taux de production de 35 milliards de dollars en 2014, soit 2 785 milliards de dinars. Ainsi et pour revenir aux nouveaux mécanismes pré, le Ministre a expliqué que les jeunes " Ils n’ont pas les mêmes possibilités que les agriculteurs moyens ou grands. Ils n’ont pas de garantie et ne possèdent que des parcelles restreintes. Nous allons y travailler ardemment pour les aider ".
Et au ministre de souligner que l’expérience de l’aide de l’Etat en faveur des producteurs de lait pourrait leur être étendue. ’’Quelque chose de concret verra le jour dans ce domaine". D’autre part, M. Ferroukhi n’a pas manqué d’évoquer également, dans ce contexte, la disponibilité de son département à créer "autres instruments d’aide, destinés aux régions souffrant de reliefs accidentés et qui font face dans leur développement à de nombreuses contraintes". Pour le ministre les régions "ont du potentiel et des atouts, notamment en produits du terroir.Mais elles font face à de nombreuses contraintes (accès difficile, investissements réduits, etc.) qu’il va falloir lever ", a-t-il affirmé soulignant que dans le cadre du programme du chef de l’Etat, il sera procédé à la multiplication des instruments visant à les accompagner pour s’inté- grer dans le développement national ". Et dans ce même rendre d’idée le ministre n’ a pas omis de faire notamment référence au développement de leurs produits agricoles locaux, à l’instar de la figue, l’olive, la noix, etc. en passant notamment par des processus d’amé- lioration de leur qualité, de leur traçabilité, et par leur labellisation . " Leur donner l’opportunité de réaliser des plus-values et de s’inscrire dans une perspective d’exportation ", a-t-il expliqué. Dans cette wilaya, le ministre a passé en revue certaines unités locales de production et de transformation (centre avicole, laiterie, entre autres). Il a également présidé une réunion de travail avec les éleveurs et producteurs de lait des wilayas de l’Est, avec qui il a exploré les voies et moyens de développer la filière, notamment en encourageant la production de fourrages verts.