Commerce extérieur

 Un lot de 121 tonnes de détergents refoulées au port d'Oran


Un lot de 121 tonnes de détergents en provenance de Turquie, d'une valeur de plus de 8 millions de dinars, a été refoulé récemment du port d'Oran pour "fausses déclarations", a-t-on appris auprès de la Direction régionale du Commerce.

Un autre lot de 24 tonnes de détergents concentrés en provenance du même pays a été refoulé durant la période avril-mai pour "absence d'autorisation préalable d'importation", a révélé le chef de service de la planification, suivi et évaluation du contrôle de la Direction régionale du Commerce. Le montant de cette marchandise est estimé à 3 millions de dinars, le responsable du Commerce de la wilaya d'Oran, M. Fouad Halaïli.  Une cargaison de réfrigérateurs en provenance de Chine a été refusée d'admission au port d'Oran au mois de mai dernier par les agents de contrôle, pour "tromperie sur l'origine de produits", a-t-il ajouté. Ce lot de six tonnes représente une valeur de 2 millions DA, a indiqué M. Halaïli ajoutant que ces réfrigérateurs qui portaient la mention de la Corée du sud ont été réexpédiés vers la Chine. Les services de contrôle aux frontières de la Direction régionale du Commerce d'Oran ont procédé, durant la dernière semaine de mai, au refoulement d'autres produits sensibles destinés à la consommation, dont notamment un lot de 22 tonnes de jus de fruits en provenance de Turquie pour "étiquetage non conforme au pays d'origine".

Une cargaison de 43 tonnes d'oranges en provenance d'Espagne d'une valeur de 2 millions DA a été refusée d'admission au port le mois de mai dernier pour "cause d'avarie", a-t-on signalé. En application de dispositions réglementaires visant à sécuriser et à assurer une meilleure traçabilité des marchandises relative aux opérations de commerce extérieur, d'autres produits ont été refusés d'admission aux frontières durant le mois de mai dernier, a-t-on relevé.  Il s'agit d'une cargaison de 46 tonnes d'oranges d'une valeur de 2 millions DA en provenance d'Espagne pour "absence d'étiquetage en langue nationale", a-t-on ajouté.