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production des céréales

»  News   »  Publié le 01-06-2011  »  lu [ 1608 fois ]

production des céréales

La sécurité alimentaire à rude épreuve même dans les pays avancés :  La production des céréales en 2011 revue à la baisse


Dans son rapport sur les estimations de récoltes mondiales de céréales pour la campagne 2011-2012, rendu public au début de la semaine en cours, le conseil international des céréales (CIC) a revu à la baisse les prochaines récoltes de blé, ainsi que les stocks de maïs. Les récoltes mondiales de blé 2011-2012, touchées par des conditions climatiques défavorables, particulièrement aux USA et en Europe de l'ouest, sont révisées en baisse de 5 millions de tonnes à 667 millions T. Pour le maïs, la situation est aussi tendue malgré l'attente par le CIC d'une production mondiale record cette année à 848 millions de tonnes, contre 812 millions de tonnes un an auparavant. Cependant, une forte demande mondiale, et notamment américaine, devrait faire baisser les stocks mondiaux en 2011-2012 à un niveau, parmi les plus bas depuis neuf ans, de 116 millions de tonnes, contre 121millions il y a un an. Aux États-Unis, malgré une forte hausse des surfaces en maïs, les retards à l'implantation, liés au climat humide, font estimer, au mieux à 340 millions de tonnes, contre 316 millions l'an passé, la production US par le CIC. Par ailleurs, les cours des matières premières agricoles flambent et ce n'est qu'un début, prévient Oxfam. Selon l'ONG, les prix des produits de base de l'alimentation vont augmenter de 120 à 180% d'ici 2030. La moitié de cette hausse est imputée au changement climatique. Une autre part est attribuée aux comportements égoïstes et irréfléchis des pays occidentaux, qui encouragent la transformation de végétaux en bio-carburants: un seul plein d'un véhicule 4x4 en carburant d'origine végétale absorberait ce qu'il faut pour nourrir une personne pendant un an. Oxfam appelle donc les dirigeants de la planète à des changements de cap radicaux, dans un rapport intitulé "Cultivons un meilleur avenir".

Les experts qui se sont chargés de la rédaction du document en question préconisent une réforme des marchés, une augmentation des stocks, l'arrêt de la promotion des biofuels ou encore un investissement massif dans la petite agriculture, par opposition à l'agri-business. Ce qui a assez peu de chance d'arriver à court terme, malheureusement, si l'on regarde, au-delà des déclarations d'intentions, les résultats concrets des G8, G20 et autres sommets onusiens consacrés aux émissions de gaz à effet de serre. Cet appel d'Oxfam est à rapprocher des données publiées, le mois dernier, par la Banque mondiale: les prix des produits agricoles ont augmenté de 36% au premier trimestre de 2011 par rapport à la même période de 2010. Ce n'est qu'une moyenne: +74% pour le maïs; +69% pour le blé; +36% pour le soja, +30% pour le boeuf, -2% pour le riz. Des moyennes, certes, mais aussi des vies qui basculent, puisque selon la même Banque mondiale, 44 millions de personnes sur la planète sont retombées sous le seuil de pauvreté depuis juin 2010, et qu'une hausse de 10% supplémentaire des prix alimentaires ferait plonger 10 millions de personnes supplémentaires. Dans le détail, le rapport en question fait ressortir que le système alimentaire plie sous la pression intense du changement climatique, de la dégradation de l'environnement, de la croissance démographique, de la hausse du prix des énergies, de la demande croissante en viande et produits laitiers, et de la concurrence sur les terres. Il est pris en étau entre les besoins de l'industrie, de l'urbanisation et la demande en agrocarburants. Tous les signaux d'alarmes sont au rouge. La flambée et l'instabilité des prix des denrées alimentaires dans le monde, le nombre croissant de conflits autour des ressources en eau.

 l'exposition accrue des populations vulnérables à la sécheresse et aux inondations sont autant de symptômes d'une crise qui pourrait s'installer durablement : on prévoit une augmentation de 70 à 90% du prix des denrées alimentaires d'ici à 2030 sans tenir compte des effets du changement climatique, qui devraient encore faire doubler ces prix. Le défi inédit auquel la sécurité alimentaire est confrontée à travers le monde est de poursuivre à la fois le développement humain et assurer ne alimentation suffisante pour tous, et de parvenir en même temps à éradiquer les inégalités et l'extrême pauvreté sans aggraver l'empreinte écologique. A cet égard, pour atteindre les résultats escomptés d'ici à 2050, il faudra une redistribution du pouvoir d'une minorité vers le plus grand nombre, d'une poignée d'entreprises et d'élites politiques vers les milliards de personnes qui produisent et consomment des denrées alimentaires dans le monde. La consommation devra être rééquilibrée au profit des populations pauvres pour permettre à chacun de bénéficier d'une alimentation adéquate et nutritive. Une partie de la production doit être déplacée des exploitations agricoles polluantes vers des exploitations plus petites, utilisant des modes de production durables. Il s'agira aussi de rééquilibrer les subventions qui renforcent aujourd'hui les grosses exploitations au détriment des petits producteurs. Les lobbies d'entreprises qui font pression sur les États et profitent de manière pernicieuse de la dégradation de l'environnement (comme les défenseurs et promoteurs de l'industrie du pétrole et du charbon) doivent être démantelés.


Source : http://www.lemaghrebdz.com/


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