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Algérie : ce que le FMI reproche à la politique économique de Ahmed Ouyahia

»  News   »  Publié le 15-03-2018  »  lu [ 548 fois ]

Algérie : ce que le FMI reproche à la politique économique de Ahmed Ouyahia

Barrières commerciales, planche à billets... Les remèdes à la crise proposés l'été dernier par le gouvernement algérien ne sont pas du goût de l'institution internationale, qui préfère ses méthodes traditionnelles de libre concurrence et d'emprunts internationaux. La visite d'une mission d'inspection cette dernière quinzaine s'est soldée par un sévère rappel à l'ordre à l'égard d'Alger.

« Le FMI considère que le nouveau dosage de politique économique à court terme est risqué et pourrait entraver la réalisation de ces objectifs ». C’est en ces termes durs que le Fonds monétaire international (FMI) a qualifié la politique économique du Premier ministre Ahmed Ouyahia, dans un communiqué publié le lundi 12 mars, au terme d’une visite d’inspection dirigée par Jean-François Dauphin, chef de la division Maghreb du FMI, à Alger du 27 février au 12 mars.

Les nouvelles mesures risquent d’aggraver les déséquilibres, accentuer les tensions inflationnistes […] », analyse le FMI
Depuis sa divulgation, au cours de l’été 2017, le plan du gouvernement algérien ne cesse d’essuyer les critiques. Ce n’est pas la première fois que le FMI y oppose des réserves mais, cette fois-ci, il dit en substance que la voie tracée va mener le pays vers le mur.

« Les nouvelles mesures risquent d’aggraver les déséquilibres, accentuer les tensions inflationnistes et accélérer la perte de réserves de changes. En conséquence, il se peut que l’environnement économique ne devienne propice ni aux réformes, ni au développement du secteur privé », souligne l’institution. Voici pourquoi :

Le budget peut être sauvé sans recourir à la planche à billets

En septembre dernier, Ahmed Ouayhia avait annoncé le recours à la planche à billets comme étant la seule solution capable de sauver le pays de la faillite. « Sans la planche à billets (appelée pudiquement « financement non conventionnel »), l’État ne pourra pas payer les salaires », avait-il prévenu. Au risque de faire repartir une inflation à peine contenue, dont les effets n’ont pas manqué de se faire sentir auprès de la population, notamment avec une forte augmentation des prix.

>>> A LIRE – Algérie : au-delà de la planche à billets, quelles mesures pour sauver l’État de la faillite ?

Or, il est possible d’ajuster l’équation recettes/dépenses « à un rythme régulier sans recourir au financement monétaire de la Banque centrale », affirme ainsi le FMI. L’Algérie peut se le permettre puisqu’elle a une dette (publique et extérieure) globalement contenue.

Parmi les outils qui auraient pu être utilisés, le FMI liste les bons du Trésor, les partenariats publics-privés, les ventes d’actifs et, idéalement, des emprunts extérieurs pour financer des projets d’investissements bien choisis. Mais Alger y est strictement opposée à cette dernière mesure, à qui elle reproche d’empiéter sur sa souveraineté nationale.

Les réformes structurelles sont incontournables
De toutes les façons, poursuit le FMI, « quel que soit le dosage de politique économique des autorités, une masse critique de réformes structurelles est nécessaire pour promouvoir l’émergence d’une économie tirée par le secteur privé et diversifiée, et réduire ainsi la dépendance au pétrole et au gaz ».

L’Algérie est appelée à mettre en place « un cadre institutionnel fort qui puisse accroître l’efficacité de sa politique économique »
La recette préconisée n’est pas une révélation. C’est un classique chez le Fonds : réforme de l’administration, accès au crédit, libre concurrence, investissement étranger, réforme du marché du travail… L’Algérie est appelée à mettre en place « un cadre institutionnel fort qui puisse accroître l’efficacité de sa politique économique ».

Les barrières non tarifaires créent des distorsions 

C’est une des mesures les plus controversées du plan Ouyahia. Pour réduire le déficit commercial, le gouvernement algérien a opéré un coup de frein dans les importations, interdisant, depuis le mois de janvier dernier, quelque 900 produits, allant des produits électroniques aux denrées alimentaires.

Son objectif : ramener l’enveloppe des importations à 30 milliards de dollars au lieu des 41 milliards enregistrés en 2017. Or, pour le FMI, la politique commerciale doit avoir pour objectif principal d’encourager les exportations plutôt que d’imposer des barrières non tarifaires aux importations, barrières qui créent des distorsions.

Source : http://www.jeuneafrique.com


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