Lafarge Algérie ambitionne d’élargir son investissement : Des projets en béton
Depuis la chute des prix du pétrole, le gouvernement a mis en place une batterie de mesures, dont la réduction des dépenses, afin de faire face, notamment à une éventuelle crise. En effet, le directeur des affaires publiques et communication du Groupe Lafarge Algérie, M. Serge Dubois, a salué les efforts déployés par le gouvernement algérien pour le développement de son économie, en indiquant qu’en dépit du gèle de certains grands projets Lafarge Algérie se porte bien et en bonne santé. D’ailleurs, a-t-il dit, Lafarge a mis en place un programme important pour l’extension de l’investissement en Algérie, notamment, le projet de développement de la cimenterie de Skikda, Ain El kebira et Chlef, la réalisation de 5 nouvelles centrales de béton et 5 nouvelles structures mortiers béton d’ici 2016 et l’acquisition d’un 3e four en août 2016 ainsi que l’inauguration d’ici fin 2015 de 12 points de vente des matériaux de construction, Batistore.
Il y a lieu de rappeler dans ce sens, que Lafarge-Algérie prévoit, à l’horizon 2020, de créer un réseau de 100 points de vente sur l’ensemble du territoire national, permettant en conséquence la création d’environ 1.500 emplois directs et d’apporter une réponse efficace aux attentes du marché de la construction. Lafarge ambitionne de finir l'année 2015, avec la mise en service de 35 centrales afin de porter la production à 1.5 millions mètres cubes fin 2015. Rappelons dans ce sens que M. Eric Meuriot, directeur général de Lafarge-Algérie a déclaré que son groupe compte atteindre une capacité de production de 8 millions tonnes de ciment d’ici 2016. Le lancement de ces différents projets d’investissements et les propositions confirment l’importance qu’accorde le groupe au développement de l’économie. Mettant l’accent sur l’incinération des déchets, M. Serge Dubois a fait savoir que son Groupe a proposé les fours des cimenteries du groupe pour incinérer les différents déchets car a-t-il dit cela va permettre de réduire des dépenses par rapport aux incinérateurs qui sont coûteux. «Nous sommes prêts à prendre en charge cette tâche mais à condition que les pouvoirs publics acceptent de prendre en charge la collecte», a-t-il précisé. A une question relative à la formation, M. Dubois a fait savoir qu’à partir de l’inauguration du laboratoire à Rouïba, premier en Afrique et le quatrième au monde, dédié à la recherche dans le domaine des matériaux de construction nous avons mis en place une animation académique et cela à travers un partenariat avec différents universités et instituts. Et de poursuivre que «ces partenariats permettront le transfert du savoir-faire». Lafarge Algérie est le deuxième producteur de matériaux de construction à travers ses activités ciment, granulat, béton et plâtre.
Le groupe est doté de 8 dépôts et de 802 distributeurs qui couvrent tout le territoire national Est, Ouest, Sud.