M. Ghoul affirme la nécessité de mettre en place des mécanismes efficients pour réduire les effets des changements climatiques
Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a affirmé lundi à Alger, la nécessité de mettre en place des mécanismes efficients pour réduire les effets négatifs des changements climatiques et des catastrophes naturelles aux plans social et économique.
M. Ghoul a présenté lors du 8e colloque international sur les prévisions météorologiques dans le Nord de l'Afrique et le bassin méditerranéen, quatre propositions sur la gestion des risques climatiques auxquels font face ces pays et qui appellent à une réflexion sur la création d'un «système d'alerte précoce» des données liées à la météorologie aux plans national, africain et international.
Entre autres propositions formulées, il y a lieu de citer la mise en place d'un plan national, régional et international spécialisé dans la dimension préventive et sécuritaire des risques et la création d'un espace pour étendre les services liés aux informations notamment la sensibilisation à l'association des secteurs concernés et des citoyens.
La dernière proposition consiste, elle, à créer un espace consacré à la formation d'équipes de recherche spécialisées en adéquation avec l'évolution de la gestion des risques naturels.
D'autre part, M. Ghoul a rappelé les grandes réalisations dans le cadre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dont l'encadrement et la modernisation des structures de météorologie mais, a-t-il dit, l'Algérie a encore besoin d'autres spécialités pour élargir les services à tous les secteurs.
Il a insisté également sur l'importance de l'assurance sur les risques tant dans le secteur privé que public, estimant impératif de mettre au point une carte nationale des régions les plus exposées aux catastrophes naturelles pour en définir celles nécessitant une protection «précoce».
Il a également indiqué qu'il existe actuellement une centaine de stations météorologiques automatiques au niveau national auxquelles s'ajouteront 300 autres. Pour sa part, le représentant de l'Organisation météorologique mondiale, Bernard Gomez, a appelé les médias à s'intéresser à la diffusion d'informations et d'analyses sur les changements climatiques et leurs conséquences notamment sur les pays qui connaissent de grands changements climatiques tels les pays d'Afrique subsaharienne.
Le colloque regroupe des experts d'Algérie, d'Afrique et de Méditerranée pour débattre de plusieurs thèmes dont les défis du changement climatique, les moyens d'amélioration des prévisions saisonnières, la gestion des risques et les perspectives d'utilisation des prévisions saisonnières dans le secteur agricole.
