Aménagement urbain

1 000 milliards pour la 2e rocade sud d’Oran

La métropolisation d’Oran grince mais résiste. Après la réalisation de plusieurs infrastructures de base et l’entame de la mise à niveau de plusieurs secteurs, c’est le réseau routier qui rafle la mise avec la réalisation de plusieurs boulevards périphériques, des trémies, des ponts et des ouvrages d’art.

Jeudi, le wali d’Oran a inspecté la 2e rocade sud d’Oran, qui s’étend sur 21 km, de Belgaïd à Es-Sénia, en passant par Bir El-Djir, Hassi Bounif, El-Braya et El-Kerma, et dont les travaux ont été lancés mi-juin 2014. “Le projet de la 2e rocade sud d’Oran (ou le 5e boulevard périphérique) se compose de 5 lots de 5 km avec 5 entreprises retenues pour sa réalisation et une 6e entreprise pour les 12 ouvrages d’art du projet afin de le réceptionner dans les délais impartis, soit 19 à 20 mois. Une enveloppe financière de 1000 milliards de centimes a été débloquée”, a déclaré le wali, Abdelghani Zaalane.

Cependant, malgré une étude approfondie, plusieurs obstacles persistent, tels que l’expropriation des terres agricoles, les réseaux d’électricité et de gaz à délocaliser loin du tracé, ainsi que le financement d’autres travaux d’accompagnement. Le wali a donné des instructions et a levé plusieurs réserves afin d’éviter tout blocage.

D’autre part, un tronçon de 2,5 km de la corniche sud à Aïn Turk a été réalisé pour le désengorgement de la circulation, mais quelques travaux de finition font défaut (tels les accotements, le giratoire), bien que l’essentiel ait été réalisé. “Au lieu de mettre deux heures pour se rendre d’Oran aux Andalouses durant la période estivale, alors qu’en temps normal ça ne dépasse pas 25 mn, ce tronçon d’une géologie rocheuse, qui a obligé l’entreprise réalisatrice à utiliser des explosifs afin d’éliminer les virages, et nécessité des fonds importants, permettra d’améliorer la fluidité de la circulation au profit des usagers. En 2015, nous réaliserons l’éclairage public pour renforcer la sécurité routière en présence de falaises et du risque de dérapage”, conclut le premier responsable de la wilaya d’Oran.