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Investissement en Algérie

»  News   »  Publié le 21-04-2014  »  lu [ 272 fois ]

Investissement en Algérie

   Gouvernance et décentralisation, des préalables pour le développement

   Multiplication des infrastructures d’envergure au détriment des action

   Les actions de développement et d’investissements publics bénéficient actuellement beaucoup plus aux grandes agglomérations et ensembles urbains qu’aux petites et moyennes localités. L’Algérie a connu depuis le début des années 2000 plusieurs programmes de réalisation d’infrastructures de base d’envergure et notamment des autoroutes, des barrages, des hôpitaux, des écoles, des aéroports, et de densification du réseau ferroviaire. Des infrastructures qui ont permis au pays de rattraper un retard énorme dans ce domaine. Mais, pour les économistes, l’impact immédiat de certaines infrastructures sur les localités éloignées reste limité, d’où la nécessité d’orienter une partie des efforts de développement vers les régions. En fait, les actions de développement et d’investissements publiques bénéficient actuellement beaucoup plus aux grandes agglomérations et ensembles urbains qu’aux petites et moyennes localités. 

    Un constat qui confirme la faiblesse des actions de développement local et l’absence d’une stratégie globale qui prendrait en compte ces aspects. De nombreux rapports ont été élaborés en vue de faire toute la lumière sur cette question cruciale, des recommandations ont été émises. Toutefois, pour différentes raisons d’ordres économiques, politiques voire culturelles, les conclusions des experts sont restées sans suite. Ainsi, en matière de gouvernance locale, il a été constaté que le taux d’encadrement moyen dans les collectivités locales est très faible, estimé à 1,6 %. Il est fait état également d’une sous-qualification et d’un encadrement issu de promotions internes, souvent des fonctionnaires non diplômés, d’une précarité de l’emploi : 80% des personnels sont contractuels (CDD) et relèvent souvent du dispositif du filet social, des emplois d’attente, ainsi que d’un personnel de l’administration dominant par rapport au personnel technique. Des études ont préconisé aussi le renforcement du pouvoir de décision des élus locaux afin de leur permettre d’identifier et de personnaliser les besoins et une intervention directe dans les actions de développement.

    Dans ce sens, un chapelet de recommandations a été proposé par le Conseil national économique et social (Cnes), lors des assises nationales tenues en 2011. Le Cnes a recommandé, en fait, le renforcement de la démocratie locale à travers un processus de décentralisation, la clarification des relations entre l’administration locale et les élus, la consolidation des relations entre l’administration locale et la société civile, et la valorisation des statuts des agents des collectivités locales. Le Conseil a aussi proposé la mise en place d’institutions de développement et d’espaces intermédiaires spécialisés consacrés à l’encadrement des collectivités locales, l’amélioration des ressources des communes et la mise en place des contrats programmes État/collectivités locales. La concrétisation de ces mesures reste néanmoins tributaire d’une volonté politique, mais aussi d’un plan d’action précis. 

   Les élus locaux n’ont pas cessé, en effet, de revendiquer de larges prérogatives en vue de pouvoir initier des projets locaux et des actions de proximité en direction des populations. Car en dépit du soutien étatique, la localisation des différentes activités et projets devraient être du ressort des autorités locales. Ces dernières nécessitent, en outre, une autonomie financière pour pouvoir matérialiser leurs programmes. Ces programmes s’articulent globalement autour de simples actions qui rendraient la vie plus aisée aux populations. L’essentiel se résume à la prise en charge des contraintes liées à l’éducation, l’amélioration des prestations sociales en direction des élus, l’amélioration des prestations de la formation professionnelle, le renforcement des prestations de la santé publique, l’amélioration des conditions de prise en charge des citoyens en matière d’habitat et la consolidation des liens entre les dispositifs d’emploi et de lutte contre le chômage et le développement local. 

    Des décisions au niveau central pourraient également contribuer à l’émergence d’une dynamique locale à travers la définition et la mise en œuvre d’une politique nationale de la jeunesse, le recentrage des visions d’intégration socioprofessionnelle des jeunes, et enfin le renforcement de la communication locale.


Source : http://www.latribune-dz.com/


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