La première place financière en Europe veut investir en Algérie : Fiona Woolf, lord-maire de Londres à Alger en juin
Les investisseurs britanniques sont décidés à s'installer de manière puissante en Algérie, pays qu'ils estiment avoir atteint une certaine stabilité, permettant le placement d'importants fonds dans des projets dépendant de plusieurs domaines économiques. Cette fois c'est Fiona Woolf, lord-maire de la prestigieuse «city de Londres» qui s'intéresse à l'investissement en Algérie.
Nous apprenons, en effet, et de source crédible, que cette dernière se rendra en Algérie en juin, à la tête d'une importante délégation d'hommes d'affaires et de représentants de fonds d'investissement. La city de Londres est, note-t-on, la première place financière d'Europe et dispose d'un poids des plus considérables en matière de capacités d'investissements et d'attractions des opérateurs économiques. Elle représente également une garantie de stabilité pour les investisseurs hésitants.
Des spécialistes en économie et investissements notent que la city de Londres n'est pas la seule à s'intéresser à l'investissement, rappelant qu'Euronext Paris a signé un accord de coopération avec la Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV) d'Alger le 25 mars dernier. Ce partenariat a pour objectif de développer l'écosystème boursier sur leurs marchés respectifs et faciliter ainsi le financement des entreprises, notamment des PME, par la Bourse.
L'application du contenu du protocole d'accord sera effective durant le deuxième semestre de cette année, a-t-on précisé. Selon nos sources, des dizaines d'opérateurs accompagneront Fiona Woolf lors de son déplacement en Algérie. Par ailleurs, et selon toujours ces sources, le bureau d'études Alconsi est sollicité par l'Enie pour réaliser une étude de faisabilité pour la réalisation de nouvelles unités industrielles au bénéfice de l'Entreprise nationale des industries électroniques.
L'Enie, entreprise relevant du ministère de l'industrie, a sollicité ce bureau d'études pour participer à renforcer son essor. Cette société a cessé de produire des appareils audio et vidéo avec l'arrivée de produits importés, se contentant de l'assemblage de téléviseurs, de PC et quelques panneaux solaires.
Le salut pour l'Enie pourrait venir des marchés industriels, ce qui explique, selon nos sources, le recours de cette société à ce bureau d'études. L'Enie qui était l'un des fleurons de l'industrie des appareils électroménagers a été frappée de plein fouet par les importations de ces produits, rendant nécessaire une relance de ses activités et son déploiement en vue de la reprise de la production.
Source : http://www.letempsdz.com/
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