Wilaya d'Alger : 76 millions de DA pour la réhabilitation de 11 zones d'activité et industrielles
Le directeur du développement industriel et de la promotion des investissements à la wilaya, Hammou Ben Abdellah, a affirmé qu'une enveloppe financière de 76 millions de DA est consacrée à la réhabilitation d'une dizaine de zones d'activité et industrielles dans la wilaya. "Sur les 25 zones d'activité et industrielles existantes au niveau de la wilaya d'Alger, onze vont bénéficier d'opération de réhabilitation pour un montant global de 76 millions DA", a-t-il déclaré à l'APS, en marge d'un séminaire sur la métrologie et le contrôle de qualité.
Selon ce responsable, "les travaux de réhabilitation de ces zones connaissent des taux d'avancement allant de 10 à 60%".
"Les travaux de réhabilitation portent essentiellement sur les réseaux d'assainissement, la voirie, la téléphonie et l'électricité", a souligné M. Ben Abdellah, estimant que les travaux engagés "permettront aux entreprises d'évoluer dans un environnement meilleur". Dans le même contexte, M. Ben Abdellah a fait savoir que " le projet de réhabilitation de la zone d'activité de Rouïba a été soumis à la commission des marchés pour lancer les avis d'appel d'offres". En outre, un vaste programme de réhabilitation du reste des zones d'activité de la wilaya est prévu dans le cadre du prochain quinquennat 2015-2019, a précisé le même responsable.
Par ailleurs, il a indiqué que la wilaya d'Alger a connu une croissance de 11% en 212 en termes d'entreprises nouvellement créées, notamment dans le secteur des services. "Le secteur industriel a enregistré une amélioration timide et ce dans le cadre de la modernisation des Sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP)", a-t-il ajouté. Enfin, il convient de noter que la relance de l'économie algérienne, lourdement dépendante des hydrocarbures, passe nécessairement par un redressement du secteur industriel délaissé, selon le gouvernement et les experts. Le secteur de l'industrie "ne représente plus que 4% du PIB contre 25% environ au milieu des années 1980?. Pour relever le défi de la réindustrialisation, le pays dispose de l'atout de ses ressources humaines jeunes et instruites: sur 100 actifs, 13 ont un niveau d'études supérieures, le taux étant de 33,1% chez les femmes et de 9% chez les hommes.
