L’Algérie classée à la 66 éme place sur 124 pays
A l’appui de la transition générale vers une nouvelle configuration de l’approvisionnement en énergie, le World Economic Forum a publié, le Global Energy Architecture Performance Index Report 2014.L’Index a été préparé en collaboration avec Accenture et vise à aider tous les pays à relever le défi de l’approvisionnement énergétique de façon novatrice. Il examine 124 pays et plusieurs régions du globe selon des critères comme la croissance économique, la durabilité environnementale et la source énergétique, tout en analysant la complexité des dépendances et compromis qui affectent les efforts d’un pays donné. La région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA) réalise la moyenne la plus basse de l'index mondial en matière de performance énergétique par rapport aux autres régions et groupes économique. Dans la région MENA, la sous-région de l’Afrique du Nord est la mieux classée. Elle obtient la note de 0,48. La Tunisie est classée première en Afrique du Nord (et dans la région MENA) avec un score de 0,53 et 60ème mondiale, suivie par l’Algérie 66ème mondiale (0,50), le Maroc 79ème (0,46), l'Egypte 81ème (0,46) et la Libye 86ème (0,45).Le Qatar est classé mondialement 90ème, l’Arabie saoudite 91ème, le Koweït 105ème et l’Iran 102ème, Oman 111ème, la Jordanie 115ème et le Yémen 124ème. En matière de croissance et développement l’Algérie est classée à la 88éme place, devancé par la Tunisie le Maroc, le Qatar et l’Irak. Concernant la durabilité environnementale, notre pays occupe le85e rang, là aussi devancé par la Tunisie et le Maroc. Le document, relève qu’à ce jour, un certain nombre de pays dont l'Algérie, Bahreïn et les Émirats arabes Unis (EAU) ont développé les technologies de séquestration de CO2.
In Salah est un pionnier de l'exploitation industrielle en matière de CSC, en service en Algérie depuis 2004. Concernant la sécurité et l’accès aux sources d’énergie l’Algérie est classée à la 40e place, devancée, entre autres, par la Tunisie, le Qatar, les Emirats Arabes Unies, l’Arabie Saoudite, l’Iran et Omane. “L’étendue des ressources ou le développement économique ne suffisent pas pour garantir la bonne performance selon l’Index,” explique Roberto Bocca, Directeur Principal, Chef du secteur énergétique au World Economic Forum. “Afin d’instaurer un système énergétique efficace, les pays doivent considérer les trois côtés du triangle énergétique : la durabilité environnementale, l’approvisionnement assuré et l’accessibilité du prix. La Norvège vient en tête du classement, suivie par la Nouvelle Zélande et la France. L`union Européenne et les pays de l`OCDE dominent les 10 premiers classements a l’exception du Costa Rica et la Colombie. 41% de l’énergie des 10 pays classés premiers proviennent de sources d’énergie de faible émission de carbone, la moyenne mondiale étant de 28%. L’Union européenne et les pays nordiques se situent en tête du classement, mettant ainsi en relief la capacité des économies tertiaires à privilégier les investissements dans le développement des ressources à faible émission de carbone et à répondre au réchauffement climatique par l’utilisation d’une énergie renouvelable et efficiente.
Les critères de durabilité exigent un compromis quant à l’accessibilité des prix, contribuant ainsi aux discussions politiques sur le plan européen, alors que les consommateurs et les entreprises de distribution d’énergie affrontent la question du prix dans un paysage politique incertain. Les performances des pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sont influencées par la prévalence d’industries à forte consommation et émission énergétiques. Classé en 21e place, le Brésil est le premier du groupe, arrivant à extraire 50 % de PNB de plus par unité énergétique exploitée que la moyenne des pays du BRICS. La Chine, qui reste le plus grand consommateur d’énergie au monde à élargi l’accès aux ressources énergétiques à sa population, tout en continuant à affronter des importations énergétiques croissantes et un niveau de pollution élevé. Au Moyen Orient et en Afrique du Nord (MENA) les systèmes énergétiques se définissent en termes de ressources présentes dans la région, la prévalence des subventions accordées et le peu d’efficience énergétique qui influence à la fois la consommation et les émissions. La région est classée première en termes de sécurité de l’approvisionnement énergétique, mais notre analyse révèle de grandes disparités dans la distribution : sur les 17 pays de la région, 3 importent plus de 90% de leur besoin net en énergie.